Bonjour,
Je me présente, je suis Lionel , j’ai 50 ans, et je ne savais pas, avant qu’internet ne soit ce qu’il est devenu, que le monde des santons était aussi vaste qu’il l’est et que les passionnés étaient si nombreux.
Au mois de décembre, j’ai aperçu votre blog par fragment, à chaque fois que je cherchais tel ou tel santon ou santonnier.
Je n’y restais jamais longtemps, tout juste si je tournais quelques pages, puis je ressortais car je cherchais des sites commerçants pour acheter des pièces.
Depuis, j’ai compris que votre blog contenait bien plus que quelques images et que vous étiez une des plus fines connaisseuse de ce milieu, rendant disponible autant d’informations, consultables à distance.
Je n’avais jamais pris le temps de feuilleter tout votre blog, c’est chose faite depuis la semaine dernière, 400 et quelques pages ! Bravo.
Je suis né en Meurthe et Moselle, en Lorraine de 2 parents lorrains.
La tradition, là haut, tourne autour de St Nicolas le 6 décembre puis de Noël, mais autour du sapin et de la nativité, comme c’est le cas dans l’Alsace très proche.
Ceci dit, enfant j’ai toujours connu un sapin avec, tout autour, un village et des petits personnages, ce qui étonnait toujours les voisins, car dans l’est de la France c’était rare.
Je sais depuis, que mon père ayant beaucoup bourlingué dans sa jeunesse, il est souvent passé par Marseille et la Provence, notamment avec la 5éme DB en 1944 !
Il en a ramené, comme beaucoup de militaires, stationnés en Allemagne le souvenir des santons de Provence.
C’est donc en Allemagne qu’est née la crèche et le sapin familial dans la fin des années 50.
Ma mère faisait la crèche et mon père a construit les maisons en contreplaqué.
La crèche, 2 maisons de paysans, une ferme, une église et une mairie constituaient le village auquel un parc de berger, une grotte pour l’ange et des rois mages étaient ajoutés.
Je passe les détails car je pense aussi faire un blog qui retracera ce passé.
J’ai récupéré cette crèche qui n’avait pas évoluée depuis 25 ans en 1987, étant moi-même marié, et habitant dans l’Ain.
Après l’avoir restaurée, j’ai cherché à la faire évoluer.
Dans les années 1980, à part des santons en plastique, je ne trouvais rien, puis les magasins Botanic ont commercialisé des santons Escoffier, qui depuis constitue le gros de ma troupe.
Avec la mode des marchés de Noël, à Lyon par exemple, puis via internet, j’ai découvert ce que retrace votre blog, à savoir que les santonniers sont nombreux et que nombreux sont les « fadas de crèche ».
Je pensais que mes parents, puis moi par héritage, nous étions des « extraterrestres ».
E.T. qui chaque année, déménageaient et réquisitionnaient le salon, passaient 3 jours à s’énerver sur le papier rocher et le papier journal froissé et à se piquer avec les épingles à tête !
En fait il n’en est rien, je suis membre d’une tribu de passionné !
C’est avec intérêt et émotion que j’ai pris connaissance de toutes ces collections et de toutes ces mises en scènes.
J’ai aussi et surtout découvert, que, sans le savoir, j’avais fait des choix proches des vôtres en terme de ce qu’on appelle aujourd’hui « l’Eco conception » !
En effet depuis toujours je cherche à récupérer ce qui eut l’être pour mes décos, le budget faible, dont je dispose étant uniquement dédié à l’éclairage et à l’achat de santons.
J’ai donc comme vous utilisé des bois de récupération des journaux, des cure dents des tire bouchons, j’ai collé des cailloux venant du Rhône etc…
Grace à votre blog, moi qui pensait être au bout de ce que je pouvais faire, je fourmille d’idée !
Je tenais à vous en remercier, et ne manquerait pas de revenir vers vous !
J’aurais quelques questions / remarques :
Vous n’avez jamais fait de « reportage » sur le santonnier « Gonzague » de Marseille, il a un site et ses pièces semblent magnifiques ! Vous présentez quelques pièces mais pas plus ? Pourquoi ?
Je n’ai pas retrouvé de Tuto pour la création d’arbre en laine et fil de fer comme vous l’avez évoqué à quelques occasions ? Il existe ?
Par ailleurs, de nombreux arbres, comme les olivier